Quiconque visite le Rwanda est saisi par la beauté de son paysage, mais il est aussi effaré par la violence de son histoire post-coloniale.Tout se passe comme si le bien et le mal irrémédiablement inséparables avaient scellé sous ses mille et une collines un pacte d'amitié. Il y a d'un côté les collines ; il y a, de l'autre, le million de crânes qui les jonchent. Mais ce qui prédomine, dans ce récit, c'est le remords des survivants, qui se traduit par les multiples cauchemars de l'auteur.